La zone d’Aného valide le diagnostic prospectif de son Mono Volta

L’étude sur le diagnostic prospectif de conservation du Mono Volta au Togo vient d’être validée à Aného. Initiative de l’ONG Agbo-Zégué, l’étude s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du ‘’Projet de gestion des forêts de mangroves du Sénégal au Bénin’’ du programme Marin et Côtier (MACO) de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) financé par l’Union Européenne (UE).

Au cours d’une rencontre consultative des principaux acteurs intervenant dans les espaces de mangroves au Togo en vue de recueillir leurs opinions par rapport aux différentes options de restauration de mangroves, des participants ont pu examiner le rapport, faire des observations et de relever les préoccupations relatives aux options de restauration des mangroves au Togo.

Il a été question de valider des options et propositions de carte d’aménagement et de formuler des recommandations pour une meilleure intégration des parties prenantes pour la réussite des futures initiatives de restauration des mangroves au Togo.

« Le statut des mangroves au Togo » et « Les orientations de restauration des mangroves » sont les deux grandes parties de ce rapport diagnostic qui doivent permettre d’évaluer. Ce diagnostic a identifié les zones potentielles à être restaurées, les partenaires et les acteurs pour la mise en œuvre des activités du projet avec une analyse intégrée des conditions socio-économiques et écologiques des mangroves notamment l’état de conservation de ces écosystèmes, les ressources exploitables disponibles de gestion, les acteurs impliqués ou potentiels à impliquer, l’évaluation des structures de réhabilitation des mangroves. Le directeur de l’ONG Agbo-Zégué, John Gaglo a signifié qu’au Togo et dans la plupart des pays de la sous-région, l’un des enjeux liés aux programmes de développement durable réside dans la conciliation des ressources naturelles. Selon lui, ce paradigme tient sa place du fait que malgré la fragilité des mangroves, elles sont soumises à une surexploitation liée aux nombreux services qu’elles offrent aux populations.

A propos Emilie ORONG 960 Articles
Emilie Orong est une passionnée de l'écriture. Elle a rejoint L'Equipe Le Temps en 2015. Couvre l'actualité nationale en tous genre et a un regard pointu sur l'actualité africaine.

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