
Après deux jours d’affrontement à Bujumbura entre soldats loyalistes et éléments putschistes, ces derniers ont annoncé dans la soirée du 14 Mai que leur mouvement a échoué.
Le numéro deux du mouvement, le général Cyrille Ndayirukiye, a reconnu l’échec du coup d’Etat: « Personnellement, je le reconnais, notre mouvement a échoué », a-t-il déclaré. « Nous avons rencontré une trop grande détermination militaire pour soutenir le système au pouvoir », a-t-il poursuivi.
En même un message sur tweeter a annoncé le retour au pays du président Pierre Nkurunziza. A Dar Es Salam (Tanzanie) pour un sommet régional lorsque le coup d’Etat a été annoncé, mercredi, la présidence burundaise avait affirmé qu’il allait revenir incessamment au Burundi. Dans la soirée de jeudi, son principal conseiller en communication a affirmé qu’il avait regagné le pays, sans donner plus de précision.
Au Burundi, c’est donc la confusion générale. Ce pays qui a connu par le passé des mouvements de rebellions et une guerre civile atroce dans les années 90 et 2000 est à nouveau menacé. Le parti CNDD-FDD au pouvoir est dominé par les Hutus alors que l’opposition est animée par les Tutsis.
Le Temps
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