Parc national Oti-Kéran : vers de nouvelles stratégies pour augmenter les rendements des terres cultivables autour des réserves

Les aires protégées du Togo sont en train de subir l’action de l’homme à la recherche des terres favorables à la production agricole. Ce sont souvent les populations riveraines qui sont la plupart du temps demanderesses de ces aires cultivables à cause de la pauvreté accrue des sols autour des réserves classées. Les populations riveraines du Parc National Oti-Kéran (PNOK) sont dans le cas menaçant la vie de ce parc. D’années en années le parc recule compressant la vie végétale et la faune à une portion congrue. Pour compenser la destruction de la flore, trois structures impliquées dans la préservation et la conservation de la faune et de la flore des aires protégées viennent d’offrir l’occasion à des acteurs locaux du Parc National Oti-Kéran (PNOK) d’œuvrer à l’« amélioration de la conservation du PNOK à travers la gestion décentralisée des ressources naturelles dans quatre villages des zones rétrocédées ». Ces acteurs ont bénéficié d’un don de matériel pour la fabrication de compost. Celui-ci est composé de 4 tonnes de ciment pour la construction de fosses fumières, d’arrosoirs, de houes, de pioches, pelles, bottes, coupes-coupes, gants, fourchettes et des cache-nez soient 40 unités de chaque article, tout évalué à deux millions trois cent cinquante mille FCFA. Le don vient du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et de l’ONG « AGBO-ZEGUE ». Les quatre villages des zones rétrocédées en question sont N’Gambi et Takpapiéni dans l’Oti et Ololita et Kpèlenga dans la Kéran. Les acteurs sont donc équipés pour produire du compost afin d’améliorer la fertilité des sols dans le but de réduire les pressions des communautés riveraines sur les ressources naturelles du parc. Le PNOK est un patrimoine national et l’action des trois structures doit, selon les donateurs, contribuer à la recherche de nouvelles terres cultivables avec un meilleur rendement et à la réhabilitation des Aires Protégés (AP).
Le Temps

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Colombo Kpakpabia est Directeur de publication du journal Le Temps. Il capitalise plus de 20 ans d'expérience dans la presse écrite et audiovisuelle. Colombo axe son travail sur la recherche et l'efficacité. Contact Email: colombock@gmail.com

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