Au Gabon, l’examen du baccalauréat a démarré le 26 juin. Parmi les candidats inscrits pour cette épreuve, neuf détenus, autorisés à passer l’examen.
C’est la première fois que cela arrive dans le pays. Les dernières révisions se déroulent dans une petite salle de réunion du service social de la maison d’arrêt de Libreville en attendant les épreuves.
Qu’ils soient candidats au baccalauréat ou au brevet d’étude, tous bénéficient d’un programme gouvernemental de réinsertion des détenus en milieu carcéral.
A 38 ans, Titis est le doyen des candidats de la prison centrale de Libreville. “C’est une expérience assez riche”, témoigne-t-il.
Un programme spécial a été mis en place pour ces détenus candidats aux examens nationaux. Comme l’explique le directeur-adjoint de la Prison centrale de Libreville, “nous avons permis que les candidats puissent bénéficier d’un allègement au niveau du règlement intérieur de la prison“.
Ils étaient plus d’une vingtaine de candidats à passer les tests de présélection, mais seulement une dizaine ont réussi. Le directeur de la Prison centrale fait savoir que “l’équipe de surveillants a procédé à une petite sélection en interne”. L’autorité pénitentiaire reconnaît que la prison n’est pas une fin en soi et que les programmes sont élaborés de telle sorte qu’à la fin de leur peine, que les détenus reprennent leur vie normale pour apporter leur contribution au développement de leur nation, certainement une voie de réinsertion pour des personnes en conflit avec la loi.
Le Temps avec VOA
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