Selon un rapport des autorités éthiopiennes sur l’accident du Boeing 737 MAX d’Ethiopian Airlines survenu le 10 mars 2019, le personnel navigant a respecté les procédures prescrites par l’avionneur Boeing.
D’après le Wall Street Journal, la procédure d’urgence établie par le constructeur du 737 MAX n’a pas permis une reprise de contrôle de l’appareil qui s’est écrasé le mois dernier. Ce média cite les conclusions du premier rapport sur le crash qui a fait 157 morts. Ce jeudi 4 avril Dagmawit Moges, la ministre des Transports éthiopienne a rendu public les éléments clés dudit rapport. Le rapport recommande ainsi que « le système de gestion de vol de l’avion soit revu par le fabricant ».
A report reveals #EthiopianAirlines pilots struggled as @Boeing #737Max's automated commands pushed the plane's nose down before a crash https://t.co/tB5EuYe82W via @business #avgeek #aviation pic.twitter.com/7Iw0YR3rq1
— Kyunghee Park (@mangogemini) 4 avril 2019
Il indique en outre que « Les autorités de l’aviation devront vérifier que la révision du système de gestion de vol de l’avion a été correctement effectuée par le fabricant », avant que la flotte des Boeing 737 MAX, immobilisée dans le monde entier depuis l’accident, soit autorisée à voler à nouveau, a insisté la ministre.
Il s’agit dans doute d’un nouveau coup dur pour Boeing. L’avionneur américain était très critiqué depuis les crashes de deux 737 MAX – celui du vol 610 de Lion Air en Indonésie le 29 octobre, 189 morts, puis de l’Ethiopian Airlines 302 le 10 mars, 157 morts – le constructeur tente de regagner la confiance des compagnies aériennes.
Le Temps
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