Alors que le gouvernement tente d’instaurer dès la rentrée universitaire prochaine une nouvelle politique de bourses et d’allocation de secours basée sur l’excellence aux études supérieures du Togo, le Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET) dit déjà rejeter la proposition.
Le 29 juillet dernier les acteurs universitaires avaient lancé l’idée de revoir le système d’attribution des bourses et aides dans les universités publiques en y introduisant l’octroi des prêts aux étudiants par mérite à travers un Fonds d’Appui aux Etudes Supérieures (FAES). La mesure ne prenait en compte que les nouveaux bacheliers (22 ans au plus et une moyenne supérieure ou égale à 12/20). Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Octave Nicoué Broohm estimait que la politique devrait permettre à ceux qui en feraient la demande de prêts de poursuivre leurs études dans les meilleures conditions.
Dans un entretien avec notre reporter, le Président du MEET, Kondo Komlavi Akomabou a indiqué que cette nouvelle politique est discriminatoire et n’ « arrange » que les autorités universitaires gouvernementales. Les deux parties sont déjà en concertation mais le MEET estime « que cela ne va pas être possible et il va falloir que le gouvernement revoit sa politique ». Le mouvement dit exiger d’ores et déjà que le gouvernement abandonne cette perspective qui serait une violation des accords interuniversitaires de 2012 qui définissait le montant de la bourse partielle, l’âge des étudiants en Master et Doctorat.
Le MEET envisage entamer des démarches à l’endroit des autorités universitaires et gouvernement pour discuter sur cette nouvelle politique pour qu’une solution soit trouvée avant la rentrée universitaire.
Joseph Ahodo
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire