Il a été projeté un plan «de protection et de restauration des forêts riveraines de la cuvette du barrage de Kpimé», une initiative de l’association RADI (Recherche Action pour le Développement Intégré avec la collaboration financière de la Banque mondiale et qui vise à restaurer la flore et la faune sauvage de la montagne de Kpimé afin de freiner sa dégradation. Ce pourrait être une approche de solution pour freiner le réchauffement climatique. La projection pourra durer deux ans.
La restauration consistera à planter 12600 plants de diverses essences et à mettre en place un dispositif de protection de l’environnement par des comités anti feux de brousse animés par les Comités Villageois de Développement (CVD). Dans l’opérationnalisation de cette projection c’est la multiplication des activités génératrices de revenus aux populations qui exploitent les terres en amont de ces barrages, la capitalisation des pratiques agro-forestières et la connaissance sur le cadre juridique sur l’exploitation des forêts. C’est l’occasion aussi de partage des bonnes pratiques de gestion durable des terres et la contribution aux efforts de réduction des catastrophes naturelles.
La montagne autour de Kpimé est soumise depuis de longues années à un abatage systématique et anarchique des arbres et la multiplication des feux de brousse. Le barrage de Kpimé a été construit par les Yougoslaves en 1961 et offre des cadres embellis et qui accueille chaque année des touristes de part le monde entier.
KOFFI
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