Le projet de transferts monétaires en test dans les régions pauvres du Togo

BMC’est officiel désormais que la Banque Mondiale et le Togo vont mettre en test le concept de transferts monétaires dans les régions pauvres du Togo. Ce projet a été officiellement lancé. La Banque Mondiale et l’UNICEF sont parrains à hauteur de 4,525 milliards de francs CFA pour amortir les charges des familles en difficultés.

C’est un projet pilote de la composante dite « filets sociaux de protection » de la Politique Nationale de Développement à la Base mis en œuvre à travers le Projet de Développement Communautaire et des filets sociaux (PDCPlus)et qui voudrait faire de la lutte contre la malnutrition chez les enfants et les femmes enceintes des   localités les plus pauvres du Togo, une évidence. Il sera exécuté, au cours des trois prochaines années, par le ministère de l’Action sociale, de l’Alphabétisation et de la Promotion de la Femme.

Il va couvrir 317 villages dont 80 villages témoins des 12 préfectures des régions des Savanes et de la Kara soit 21500 bénéficiaires. Il consiste à transférer un montant mensuel de 5000 FCFA aux bénéficiaires afin de leur permettre d’offrir une alimentation saine et équilibrée à leurs enfants et à fournir aux foyers un gain additionnel.

Le projet est destiné à améliorer l’accès des communautés des régions de la Kara et des Savanes, aux filets de protection sociale, à prévenir et à prendre en charge la malnutrition chez les enfants de 0 à 24 mois puis à assurer la récupération nutritionnelle des enfants atteints de malnutrition sévère ou aiguë.

Il prend aussi en charge les femmes enceintes d’au moins trois mois, ayant justifié de son état par un document de consultation prénatale, mères ou tutrices d’enfants de 0 à 24 mois ou de 25 à 59 mois atteints de malnutrition sévère.

Selon l’enquête SMART faite par le ministère de la Santé avec l’appui de l’UNICEF en 2009 auprès des enfants de 0 à 59 mois sur des données nutritionnelles, la prévalence de la malnutrition aigüe et le retard de croissance sont très élevés dans les régions des Savanes et de la Kara. Une autre enquête complémentaire effectuée la même année, confirme ces conclusions en révélant que la malnutrition infantile est plus élevée dans ces deux régions.

A propos Emilie ORONG 960 Articles
Emilie Orong est une passionnée de l'écriture. Elle a rejoint L'Equipe Le Temps en 2015. Couvre l'actualité nationale en tous genre et a un regard pointu sur l'actualité africaine.

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