Interpellé à sa descente d’avion le 4 décembre dernier, à l’aéroport internal de Lomé, le Président de la Fédération togolaise de Football, Gabiel Améyi, a été libéré en fin d’après midi de ce jeudi 11 décembre après une semaine de détention à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), siège d’Interpol Togo. Accusé dans un dossier dit d’ « escroquerie », les sources concordantes révèlent que l’homme d’affaires aurait pris des « engagements fermes » vis-à-vis du plaignant en vue d’un « règlement urgent dans cette incompréhension». C’est une affaire d’escroquerie sur un homme d’affaires Béninois dans le cadre d’une transaction immobilière qui a mal tourné qui serait à l’origine de l’affaire. L’arrestation n’aurait aucun lien avec la gestion du football togolais pour laquelle il compte beaucoup contempteurs dans le milieu.
Son interpellation est intervenue en pleine finition des préparatifs pour l’organisation d’un congrès extraordinaire prescrit par la FIFA (se basant sur les textes de l’instance dirigeante du football togolais) en vue d’opérer des réformes sportives nécessaires pour donner un caractère démocratique et transparent aux enjeux électifs préparant au renouvellement du Bureau Exécutif de la FTF en fin de mandat depuis le 3 novembre dernier. En lieu et place de ce congrès qui devrait se tenir le 6 décembre dernier, une énorme confusion a régné et continue de hanter jusqu’alors les esprits des acteurs du football. Le congrès extraordinaire, quant à lui, a été reporté à une date ultérieure, selon un communiqué rendu public tard dans la nuit du 5 décembre par le Secrétariat général de la FTF.
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