En Guinée la fièvre Ebola a refait surface dans plusieurs préfectures. Les autorités avaient décrété la fin de l’épidémie.
L’épidémie de fièvre Ebola qui s’est déclarée en janvier en Guinée a fait 208 morts parmi 328 cas suspects. Plusieurs nouveaux cas ont été recensés récemment dans certaines des cinq communes de Conakry, à Dubréka et à Télimélé. Entre l’OMS et le gouvernement de Konakry se livre une guerre de chiffre sur la portée de l’épidémie au sein de la population.
Le Dr Mamadi Coulibaly, directeur du centre international des maladies tropicales est sans équivoque :
« Les autorités guinéennes en charge de combattre cette épidémie avait cru trop tôt que le mal était jugulé, et certainement avaient baissé les bras« .
Des ONG internationales comme Médecins Sans Frontières ont accusé les autorités guinéennes de ne pas s’impliquer suffisamment dans la sensibilisation de la population.
Plusieurs personnes, selon des témoins, notamment à Conakry et dans des localités de la région maritime, avaient refusé de signaler aux agents de santé des malades décédés plus tard et enterrés par les membres de leurs familles, dont plusieurs d’entre eux ont été plus tard reconnus positifs à la fièvre hémorragique Ebola.
Il y a un mois, les autorités guinéennes avaient annoncé la fin de l’épidémie, sans doute dans le souci de rassurer les touristes.
Le Temps
[socialpoll id= »2205595 »]
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire