Une grande manifestation de femmes habillées en rouge, à l’initiative est des organisations féminines a regroupé des milliers de femmes hier dans les rues de Lomé.
La manifestation pacifique avait pour but d’exiger la libération des lycéennes nigérianes enlevées la mi-avril par la secte islamiste Boko Haram. Après avoir parcouru les principaux artères du centre-ville de Lomé, le groupe de femmes armées de pancartes a échoué devant l’ambassade du Nigéria à Lomé. Elles ont été reçues par le plénipotentiaire nigérian, Mr Matthew Sunday Adoli; lequel a accueilli favorablement les doléances des manifestantes.
Par cette marche, les femmes togolaises se joignent au mouvement mondial pour la libération des jeunes captives de Boko Haram. En effet le mouvement « BringBackOurGirls » mobilise des personnes de toutes les conditions qui par diverses voient réclament que les lycéennes, enlevées dans leur école soient remises en liberté.
La tenue rouge dans la culture des peuples de l’Afrique de l’Ouest est le signe du danger et de la colère. Cette couleur est portée comme la symbolique d’une alerte, et constitue un message fort en direction à la fois du mouvement rebelle et des autorités nigérianes.
Une telle initiative dans ce pays voisin du Nigéria prouve que les populations ouest-africaines sont conscientes qu’elles ne sont pas à l’abri des barbaries de l’organisation fanatique du nord du Nigéria. Une solidarité que l’Ambassadeur du Nigéria (posant avec les manifestantes sur la photo ci-contre) n’a pas manqué de saluer.
Depuis quelques jours, des manifestations se multiplient en Afrique de l’Ouest, surtout à l’initiative des femmes pour montrer leur solidarité avec les Nigérianes.
Joséphine Bawa.
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