Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu qui a démissionné de son poste de Premier ministre le 27 août, a été reconduit par le président Faure Gnassingbé, a indiqué ce vendredi 6 septembre la présidence togolaise.
“Ce jour, 6 septembre 2013, le président de la République a renouvelé sa confiance à Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu en le reconduisant au poste de Premier ministre, conformément à la constitution”, indique son directeur Kouessan Yovodévi
“Le président de la République lui a demandé de procéder à des consultations d’usage, en vue de la formation d’un nouveau gouvernement”.
Une confiance renouvellée
Le 27 août, Ahoomey-Zunu avait remis la démission de son gouvernement à Gnassingbé qui l’a acceptée et l’a ensuite chargé “d’expédier les affaires courantes”.
Ahoomey-Zunu, 55 ans, avait été nommé au poste de Premier ministre en juillet 2012, en remplacement de Gilbert Houngbo.
“Le chef de l’État m’a fait l’honneur de me reconduire dans mes fonctions de Premier ministre. Je le remercie pour la confiance qu’il me renouvelle. Je lui ai exprimé ma volonté de continuer à travailler à ses côtés dans l’intérêt de nos populations”, a déclaré à la télévision M.Ahoomey-Zunu, après un entretien avec Faure Gnassingbé.
“Nous avons donné une bonne leçon au monde entier lors des élections législatives du 25 juillet qui ont été apaisées, transparentes, libres. Nous allons continuer en faisant beaucoup plus d’effort pour développer dans le progrès, notre pays”, a-t-il ajouté.
Un débat autour des élections
Ces élections ont été remportées par l’Union pour la république (Unir, au pouvoir) qui a obtenu 62 des 91 sièges du Parlement togolais contre 19 sièges pour le Collectif Sauvons le Togo (CST), le regroupement d’opposition le mieux placé.
La Coalition “Arc-en-ciel”, un autre regroupement de partis d’opposition, a obtenu six sièges et l’Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio, trois. Sursaut national, une liste indépendante, a obtenu un siège.
La CST avait dénoncé une “mascarade électorale sur fond de corruption massive et de fraudes électorales avérées”. La Coalition “Arc-en-ciel” avait aussi rejeté les résultats, dénonçant “plusieurs anomalies graves et cas de fraudes massives le jour du scrutin”.
Les observateurs de l’Union africaine et de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont estimé pour leur part que les élections s’étaient déroulées dans des conditions acceptables.
Le Temps, avec rfi.fr
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