En réponse à la publication de l’enquête de Human Right Watch sur des allégations de massacres de 223 civils par l’armée, le Conseil supérieur de la communication a suspendu du Burkina Faso supend les sites des médias suivants : TV5Monde, DeutscheWelle, Le Monde.fr, le Guardian, et des sites africains comme Apa News et Agence Ecofin.
Un rapport publié le 25 avril dernier par Human Rights Watch documente un double massacre commis par des soldats burkinabè le 25 février 2024 dans deux localités du nord du pays. L’ONG rapporte que 223 civils, dont des femmes et des enfants, ont été exécutés. Il s’agit de l’une des pires tueries dans ce pays, en proie à une spirale de violences terroristes depuis 2015.
Depuis l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, le Burkina Faso vit sous cloche, la liberté d’expression mise en veilleuse. La plupart des médias occidentaux dont RFI et France 24 sont suspendus, leurs correspondants renvoyés.
L’exercice du métier de journalisme devient difficile sinon dangereux quand on n’est pas aligné sur les positions officielles. Il est carrément interdit aux journalistes d’évoquer les opérations anti-terroristes.
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