Une rencontre réunit depuis ce mardi 24 septembre à Lomé, les experts douaniers du Togo et des pays de l’AES (Mali, Burkina Faso, Niger) autour de l’évaluation du dispositif de l’interconnexion de leurs systèmes douaniers. Les quatre pays ont jeté les bases de ce système, il y a deux mois.
Les travaux doivent permettre de se pencher sur la mise en œuvre de l’interconnexion des systèmes douaniers, les statistiques liées au transit, ainsi que sur de nouvelles mesures de sécurisation des marchandises en transit. En outre, il s’agira de renforcer le dispositif afin de lutter efficacement contre la fraude douanière et les trafics illicites.
Le Togo a renforcé ces relations politiques et économiques avec les pays de l’AES depuis que trois juntes gouvernent ce pays, et entretiennent des rapports exécrables avec leurs voisins côtiers de la Côte d’Ivoire et du Bénin.
Le Niger a par exemple pris, depuis plus d’un an, des mesures drastiques portant sur la fermeture de sa frontière et tout échange avec le Bénin. Le Togo a dans le même temps signé un accord facilitant le transit des marchandises au Port autonome de Lomé.
D’après le Commissaire général de l’Otr (Office togolais des recettes), les échanges entre le Togo et les pays de l’AES ont augmenté de 10%.
« Les statistiques de fin août 2024 montrent que les échanges du Togo avec les pays de l’AES représentent 74 % de l’ensemble de ses échanges, contre 64 % il y a 5 ans, soit une progression de 10 points », a admis M. Philippe Tchodie.
Si l’augmentation dépend des circonstances politiques actuelles, elle peut varier à la baisse en cas d’évolution de la situation politique dans ces pays. Le Niger et le Bénin ont entamé des négociations dans les coulisses pour améliorer leurs différends.
Le Togo dispose d’un port en eau profonde mais les infrastructures routières sont en mauvais état.
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