848 cas et 8 décès en 7 jours, 600 cas en moyenne, des mesures de restrictions de l’activité économique et des libertés de la part du gouvernement attendues ces 22 et 23 mars .
Le Togo a enregistré 848 cas de covid-19 et 8 décès du 14 au 21 mars, soit une semaine folle qui fait craindre le pire à cause de la multiplication vertigineuse des contaminations. Ceci porte le total des cas confirmés à 8918 et les décès à 104, dont plus une forte partie depuis janvier.
Depuis quelques semaines, le nombre des cas augmente sans cesse, soit une moyenne de 600 par semaine. Du 8 au 14, le pays a enregistré 624 cas confirmés et 4 décès. Habituellement, la moyenne hebdomadaire se situait entre 200 et 300, voire seulement quelques dizaines l’année dernière.
Le Grand Lomé concentre l’essentiel de cette flambée de cas. “Cette augmentation est constatée depuis la première semaine de janvier“, déclare Dr Didier Kouma Ekouevi, président de la Cellule scientifique. La situation intervient au moment même où le Grand Lomé entre dans sa neuvième journée de campagne de vaccination anti-covid.
Couvre-feu et restrictions de l’activité économique déjà perturbée
Compte tenu de la gravité de la situation, les autorités prendront une décision importante entre lundi et mardi. Une séance de travail a réuni le chef de l’Etat Faure Gnassingbe et la cellule scientifique le 19 mars dernier.
Ainsi, le gouvernement adoptera probablement les 22 et 23 mars, sur proposition de la Cellule scientifique, les différentes stratégies pour endiguer la flambée des contaminations.
La situation suscite l’angoisse dans le Grand Lomé déjà frappé de plein fouet par la crise, alors que l’Etat d’urgence est encore reconduit pour 6 mois. Par le passé, le gouvernement a adopté des mesures draconiennes pour lutter contre le covid-19. Des mesures que l’on juge extrêmes au regard des faibles taux de contamination. Elles pourraient être plus graves vu la nouvelle des contamination.
Isolement des régions et couvre-feu constituent l’essentiel de la panoplie des mesures. Ces restrictions impactent fortement l’activité économique, dont certains secteurs comme la restauration et la culture connaissent un fort ralentissement.
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire