Dans une note de service, Dodzi Kokoroko, le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat, demandent aux chefs des écoles publiques la suspension des recrutements d’enseignants volontaires.
« Je voudrais rappeler que l’Etat togolais s’est saisi de cette question avec une extrême fermeté en assurant une planification et une mobilisation rigoureuse des ressources humaines nécessaires au fonctionnement des établissements publics d’enseignement », écrit le ministre.
Il met en garde les chefs d’établissement contre d’éventuelles violations de cette mesure d’arrêt des recrutements. Ce mode de recrutement quelque peu anarchique « grossit dangereusement le contingent des enseignants volontaires », indique le ministre. Les chefs d’établissement contrevenants « s’exposent à la rigueur des textes en vigueur ».
La lettre du ministre surprend les concernés. Le recrutement des enseignants volontaires par les chefs des écoles publiques répond à un besoin de suppléer au manque d’effectifs criards parmi le personnel enseignant, surtout à l’intérieur du pays. Dans certaines écoles publiques à l’intérieur du pays, seuls le chef d’établissement est titulaire, dit un directeur d’école de la préfecture de Kloto.
La note de service constitue une surprise. « En attendant la réponse du ministre, que fait-on exactement », se demande ce responsable. On laisse les enfants se ronger le pouce, apparemment.
Selon Republicoftogo, plus de 12.600 enseignants volontaires de recrutement. Et il s’agit-là de postes pourvus alors que des centaines de postes restent encore vacants.
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