Cinq militants zimbabwéens des droits de l’Homme, arrêtés le mois en mai dernier à l’aéroport international d’Harare, ont été libérés sous caution, selon leurs avocats.
« Les cinq défenseurs des droits de l’Homme ont été libérés sous caution par le juge de la Haute Cour », a annoncé le porte-parole de l’association des Avocats du Zimbabwe pour les droits de l’Homme, Kumbirai Mafunda.
Ces militants faisaient partie d’un groupe de sept personnes interpellées fin mai. Vendredi, la justice a entendu la demande de libération conditionnelle de cinq d’entre elles.
Les sept militants, dont des membres de l’organisation Transparency International Zimbabwe, avaient été arrêtés à l’aéroport international de la capitale Harare, au retour d’un voyage aux Maldives. Ils sont poursuivis pour tentative de coup d’Etat, selon leurs avocats.
« Nous accueillons avec satisfaction les conclusions du juge établissant que la police a arrêté les cinq (militants) afin de mener une enquête, au lieu d’enquêter avant de les arrêter comme cela aurait du être le cas », a salué Kumbirai Mafunda, précisant que la caution avait été fixée à 1.000 dollars (888 euros) par personne.
Peu avant l’arrestation de ces militants, le journal d’Etat The Herald avait affirmé qu’un « groupe d’organisations suspectes » liées au principal parti d’opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), travaillait « dur pour installer un début d’instabilité sociale ». L’article ajoutait que certains militants avaient participé à une réunion organisée par une ONG serbe aux Maldives.
Le Temps avec AFP
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