L’ancien président ivoirien Laurent Koudou Gbagbo (2000 – 2010) a quitté hier sa cellule de la CPI à La Haye. Sa libération ainsi que celle de son ancien ministre et fidèle Charles Blé Goudé est intervenue hier. Cette libération sous conditions est loin de satisfaire les partisans du leader du Front Populaire Ivoirien.
Laurent Gbagbo acquitté par les juges de la CPI ne bénéficie finalement que d’une libération conditionnelle. Depuis hier, on se demandait quelles étaient ces conditions et comment l’ancien homme fort d’Abidjan serait accueilli après sa sortie de prison. Finalement c’est la Belgique qui a accuelli Gbagbo et Blé Goudé.
Libéré sous conditions
Laurent Gbagbo, 73 ans, a été libéré vendredi par la CPI sous conditions, dont l’obligation de résider dans un État membre en attendant un éventuel procès en appel. Dans leur décision, les juges n’avaient pas précisé le pays qui accueillerait Laurent Gbagbo, ni si un retour de l’ancien président dans son pays, qui fait partie des États membres de la Cour, était envisageable.
Dans la soirée de vendredi, la CPI avait indiqué que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, l’ex-chef du mouvement des Jeunes Patriotes dont la CPI a également décidé la libération, avaient quitté leur centre de détention à La Haye pour un lieu “transitoire” en attendant que leur destination finale soit déterminée.
Vendredi matin, au début d’une journée haletante, l’accusation avait déclaré être prête à accepter la mise en liberté de l’ancien président et de M. Blé Goudé à condition qu’il leur soit interdit de rentrer en Côte d’Ivoire.
Le Temps (avec AFP)
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