La Corée du Sud a officiellement mis en garde mardi contre l’utilisation des « machines à voter » fabriquées par une firme coréenne. Pas très fiables !
La Corée du Sud a officiellement mis en garde mardi contre l’utilisation des « machines à voter » fabriquées par une firme coréenne, redoutant des conséquences négatives sur les élections du 23 décembre en République démocratique du Congo censées organiser le départ du président Joseph Kabila.
Séoul estime que l’utilisation de ces machines « pourrait donner au gouvernement congolais un prétexte pour des résultats indésirables liés aux élections, notamment le retard additionnel de la tenue des élections, et aussi le danger de devenir une cible des critiques », écrit l’ambassade coréenne à Kinshasa soulignant exprimer la « position officielle du gouvernement » de Corée du Sud dans un courriel envoyé à l’AFP mardi.
La Céni estime que ces « machines à voter » permettent de « réduire le temps de vote et la période d’attente de l’annonce des résultats, la fraude électorale sinon sa suppression, ainsi que le coût global des élections ».
La machine à voter se présente sous la forme d’un écran tactile. Pour chacune des trois élections (présidentielle, législatives et provinciales), la photo des candidats apparaît sur l’écran. L’électeur choisit son candidat président, député national et député provincial. A la fin de l’opération, la machine imprime les trois noms choisis au dos du bulletin de vote que l’électeur va plier et glisser dans l’urne. A la clôture des votes, la machine affiche les résultats (nombre d’inscrits, de votants, taux de participation, nombre de voix par candidats).
L’opposition congolaise refuse ces « machines à tricher » alors qu’elle s’est finalement ralliée au calendrier électoral prévoyant des élections le 23 décembre 2018.
Le Temps avec AFP
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