Maversations, hostilités des milieux d’affaires seraient à l’origine du départ de l’ex-directeur de l’OTR, Henri Gaperi, selon Jeune Afrique.
Presque trois semaines après le départ de Henri Gaperi, sur son site Internet l’hebdomadaire Jeune Afrique explique son « limogeage » par l’hostilité des milieux d’affaires à certaines méthodes de l’Office togolais des recettes (OTR) ainsi que « celle de l’institution contre le management de Gaper »i.
Il semblerait également que le Rwandais parti avec près de 150 millions CFA d’indemnités – son contrat prend fin normalement en 2018- serait auteur de certaines malversations, en l’occurrence de passe-droit dans la passation d’un marché. L’ex-directeur aurait ainsi passé un marché de gré à gré d’un milliard CFA.
Henri Gaperi a quitté la tête de l’OTR le 25 février, suite à un communiqué du Gouvernement qui ne donnait pas les raisons officielles d’un tel départ précipité. Le Rwandais est pourtant crédité de très bons résultats, selon autorités togolaises, avec l’augmentation exponentielle des recettes fiscales.
Henri Gaperi contre quelles forces économiques ?
S’il n’y a pas de doute quant à son limogeage, donc une rupture brutale de son contrat, il y a moins de certitudes quant aux raisons avancées par les journaux du Togo et étrangers. Certains lui prêtent d’avoir détourné 23 milliards CFA. Malversations financières, hstilités des milieux d’affaires ? Et quels milieux d’affaires ? Quant à la grogne d’un personnel administratif grassement payé ou de la direction voire du conseil d’Administration, le doute est également de mise.
D’après des sources du Temps, «Paul Kagame n’aurait pas recommandé à Faure Gnassingbé, un mec douteux et Gaperi n’est pas le genre d’homme à se livrer à des prévarications». Et l’OTR en tant qu’institution a des problèmes structurels et fondamentaux dès sa création.
Dans un pays où les mileux du pouvoir sont impliqués dans de nombreux trafics, où le commerce est verrouillé, il serait tentant de savoir si Henri Gaperi ne s’en est pas pris à des sociétés intouchables ?
Les vraies raisons du départ du Rwandais restent à déterminer.
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