Le mardi 25 octobre, des chefs traditionnels, leaders religieux, membres du bureau de la fédération nationale des cultes vaudous et traditions du Togo s’étaient ralliés en un forum national pour l’adoption d’une déclaration relative à l’élimination des pratiques traditionnelles coutumières néfastes de veuvage.
La démarche d’amélioration des pratiques coutumières de veuvage portée par l’ONG ALAFIA avec l’appui de African Women’s Development Found (AWDF) s’inscrit dans la dynamique des efforts pour garantir et protéger les droits humains et surtout ceux de la femme. « Les violences faites aux femmes constituent une violation des droits fondamentaux des femmes subissant les violences, les rites de veuvage parfois institutionnalisés par les traditions. Ces pratiques constituent des pratiques avilissantes à l’égard de la femme qui l’exposent aux risques d’infections au VIH-SIDA », a dénoncé M. Kpogo Yao, directeur général de l’Action sociale. Il a relevé que l’adoption d’une déclaration commune par les chefs traditionnels s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique Nationale pour l’Equité et l’Egalité de Genre (PNEEG). « Au moment où notre pays amorce une nouvelle phase de son développement, caractérisée par d’importants progrès sociaux, cette déclaration vous donnera des instruments pour mobiliser les populations, soutenir les actions de développement, autonomiser la femme et promouvoir la paix et la cohésion sociale », a-t-il souligné.
Le plaidoyer est d’inviter à améliorer les rites désuets et dangereux, à alléger ceux qui sont trop lourds et complexes et de retrouver les alternatives à ceux qui sont dégradants, avilissants et méprisants pour la femme.
Sensés être symbolique, les rites de veuvage se transforment parfois en des pratiques de tortures pour la femme avec des formes de violences sur fond de vengeance de la famille du défunt sur la veuve.
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