Des tradithérapeutes sont depuis le 13 juillet en réflexion à Afagnan, dans le Bas-Mono. Jusqu’au 10 août ils vont se recycler en technique de diagnostic des maladies prioritaires en santé. Le Centre d’Etude et de Recherche en Médecine Traditionnelle Appliquée (CERMETRA) en est l’initiateur dans le cadre de la promotion de la médecine traditionnelle au Togo.
L’initiative guidera à instruire les tradithérapeutes sur le diagnostic des maladies prioritaires en vue de pallier les insuffisances constatées en médecine traditionnelle. Il s’agit de mettre à leur disposition des résultats scientifiques pouvant leur permettre de prendre des décisions à temps pour la préservation de la santé des populations mais également de référer rapidement les cas de maladies nécessitant des examens de laboratoire ou interventions chirurgicales.
Il est considéré que dans le contexte africain, trois éléments fondamentaux séparent ces deux formes de médecine notamment le concept africain de la santé et de la maladie, la procédure de diagnostic et l’approche thérapeutique.
Il est une carence chez certains tradithérapeutes que les symptômes de certaines maladies comme le choléra, la rougeole, la fièvre-jaune, le paludisme, le diabète, l’épilepsie, la bilharziose, la tuberculose, l’ulcère de buruli, la lèpre, l’onchocercose, la filariose lymphatique, la dracunculose essentiellement ne sont diagnostiqués qu’à leur phase finale et compliquée. Des décès s’en suivent malheureusement. Ils vont s’outiller sur la nécessité des examens de laboratoire en vue de diriger dans les meilleurs délais, les malades vers les formations sanitaires compétentes. Une urgence en somme sur la collaboration des médecines conventionnelle et traditionnelle pour le bien-être des populations.
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