Le projet « Prévention et prise en charge des enfants à risques et victimes de la traite dans la préfecture de Tchamba » a été lancé à l’issue d’un atelier tenu les 21, 22 et 23 janvier à Tchamba. L’atelier a réuni une cinquantaine d’acteurs de la préfecture et a permis de planifier les activités de la première année d’exécution du projet. Initié par Plan Togo et financé par Plan France et Plan Belgique, le projet vise à éradiquer les violences de tout genre faites aux enfants. Il entend réduire leur vulnérabilité en contribuant à leur autonomisation à travers l’amélioration de la qualité de vie des familles.
Ce projet sera exécuté pendant 3 ans dans les cantons de Kaboli, Koussountou Balanka et Bago, choisis du fait de leur proximité avec la frontière béninoise. Il consistera notamment à mettre à la disposition des familles, les informations et moyens nécessaires pour lutter contre le fléau, à identifier et accompagner les enfants victimes de la traite dans ces localités. Il est prévu la prise en charge de 1800 enfants victimes et à risque, la formation de 98 clubs scolaires, la sensibilisation de 870 leaders communautaires et la diffusion d’un feuilleton radiophonique sur le fléau. La sensibilisation sera faite au niveau des conducteurs de taxi et de taxi-moto souvent associés directement ou indirectement au trafic et à la traite des enfants.
La pauvreté, l’incapacité des enfants à dénoncer les maltraitances dont ils sont victimes sont les principales causes de la traite que ceux-ci subissent. Un plaidoyer est nécessaire afin de venir à bout des pesanteurs socioculturelles et le faible soutien des parents dans l’accompagnement des scolaires.
Le Temps/Atop
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