La ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Dédé Ahoefa Ekoué a installé, le mardi 23 décembre à Lomé, les nouveaux membres du bureau du Conseil Consultatif National des Enfants (CCNE) et de ses démembrements régionaux et préfectoraux.
Cette installation entre dans le cadre de la participation des enfants à leur droit et à la lutte contre les violences à leur égard. Elle répond à une des recommandations de l’étude mondiale sur les violences à l’encontre des enfants commanditée en 2003 et publiée en 2006 par les Nations Unies qui invitent les pays à tout mettre en œuvre avec la participation des enfants, à lutter efficacement contre ces violences.
Le nouveau bureau du CCNE de 9 membres est dirigé par Daniel Mouidagueté pour 2 ans. La ministre Ekoué a affirmé que la violence faite à un enfant constitue une des plus graves violations de ses droits fondamentaux et peut mettre un frein à son développement harmonieux et au développement d’un pays. Elle a indiqué que l’Etat togolais, conscient de la gravité des violences sur les enfants, a, en collaboration avec ses partenaires, mené plusieurs actions. Il s’agit de l’étude sociologique sur les violences, l’abus et l’exploitation des enfants de 2006, le code de l’enfant adopté en 2007, la mise en place, en 2009 d’un numéro et l’interdiction des châtiments corporels à l’école. Dans le souci de garantir la participation effective des enfants dans la lutte contre les violences à leur égard, il est mis en place dans les établissements scolaires des clubs d’enfants et des gouvernements d’enfants. Pour le représentant résident de l’UNICEF au Togo, Dr Isselmou Boukhary, la création du CCNE par le Togo traduit la volonté du gouvernement à œuvrer pour une meilleure protection des droits de l’enfant. Dr. Boukhary a souligné que les violences commises sur les enfants sont inacceptables, mais malheureusement sont en nette progression dans le monde. Il a appelé au renforcement des mécanismes de prévention et de réponses aux violences faites aux enfants et pour la prise en charge des jeunes victimes de maltraitance.
La CCNE, créée le 29 décembre 2011, a pour objectifs d’éradiquer les pratiques culturelles néfastes sur les enfants, promouvoir la participation des enfants aux activités les concernant, défendre leurs droits et faire des plaidoyers auprès des autorités.
ATOP/FS/KYA/AK
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