Autour du thème « les enjeux et les perspectives de l’unité d’actions des organisations syndicales au Togo » un atelier a réuni environ cinquante délégués des six centrales syndicales du Togo notamment la Confédération Générale des Cadres du Togo (CGCT), la Confédération Nationale des Travailleurs du Togo (CNTT), la Confédération Syndicale des Travailleurs du Togo (CSTT), l’Union Générale des Syndicats Libres (UGSL), l’Union Nationale des Syndicats Libres du Togo (UNSIT) et le Groupe des Syndicats Autonomes (GSA).
Sous le partenariat entre l’organisation régionale africaine de la Confédération Syndicale Internationale (CSI-Afrique) et la fondation Friedrich Ebert, cet atelier a connu aussi la participation des représentants des comités des femmes travailleuses, des comités des jeunes travailleurs et travailleuses, du Comité syndical pour le suivi de la mise en œuvre de l’accord de Cotonou (COMSYNTAC) et du Comité d’Analyse et de Recherche Syndicales (CARES).
Les responsables des centrales ont pu définir un plan stratégique pour la mise en place imminente d’une nouvelle coordination pour l’unité d’actions syndicales au Togo. Celle-ci remplacera l’Intersyndicale des Travailleurs du Togo (ISTT) créée en 2005 qui est en perte de popularité depuis trois ans. Les organisateurs disent que ceci permettra d’aboutir à une unité d’actions syndicales au Togo en vue d’une meilleure participation à la gouvernance politique, sociale, économique et à un meilleur dialogue sociale.
Les participants ont tour à tour échangé sur « le rôle des leaders syndicaux dans la consolidation de l’unité d’actions des organisations syndicales au Togo », « l’état d’avancement des engagements pris par les secrétaires généraux depuis 2009 sur la question de l’unité d’actions au Togo », et « la responsabilité et les menaces à l’efficacité de l’unité d’actions syndicales ». Les syndicats prennent désormais l’engagement à œuvrer pour une unité d’actions en vue de défendre effectivement et efficacement les intérêts des travailleurs du Togo. Ils se sont engagés à porter très rapidement sur les fonts baptismaux la nouvelle coordination pour l’unité d’actions. Les délégués ont exprimé leur gratitude à la CSI-Afrique et à la FES pour leur avoir permis de poursuivre les discussions et finaliser les textes devant conduire à la mise en place de ce cadre d’unité d’actions.
Dans le contexte actuel dans le pays l’unité d’actions apparaît comme une voie possible pour s’en sortir. Les syndicalistes le reconnaissent et cet atelier vient à point nommé pour organiser les velléités et poser les vraies préoccupations auprès des autres partenaires et mériter la confiance des travailleurs.
Colombo
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