Transfuge de l’UFC, Gabriel Dossey Anyron vient de se faire réélire à la tête de son micro-parti, Le NID, bien installé dans un nid douillet.
Un non-événement. Le petit parti dit le Nid, quasi-inexistant dans le paysage politique a organisé son congrès statutaire les 2 et 3 décembre dernier à Vogan , et a porté à sa tête son inamovible président Gabriel Sassouvi Dosseh ANYRON. Ce dernier en appelle à l’unité de l’opposition.
Ambiance bon enfant. Le troisième congrès statutaire du parti politique le NID, s’est tenu dans une ambiance de fête en reconduisant le président sortant Gabriel Sassouvi Dosseh ANYRON a été reconduit à la tête de ce parti pour un nouveau mandat.
L’heure a sonné pour que l’opposition Togolaise se réunisse en vue d’une véritable alternance », a prononcé le président élu. L’heure a sonné pour faire taire les divergences et les rancœurs au sein de la classe politique Togolaise pour s’atteler à l’essentiel, ont recommandé les congressistes qui souhaitent une « addition des voix dans le but de vaincre enfin les démons inféconds du désordre de la division et rendre ainsi la liberté, la dignité et l’espoir au peuple togolais, a déclaré le président reconduit, selon notre confrère Afreepress.
Selon l’ancien ministre de la culture, l’opposition togolaise dans son ensemble devrait veiller à mettre en place une stratégie et tactique pour les échéances électorales à venir. Le NID propose pour sa part à la classe politique, un programme et une plateforme commune de gouvernement.
Gabriel Dossey Anyron, un transfuge de l’UFC
Transfuge de l’UFC, Gabriel Sassouvi Dosseh ANYRON a créé un Nid douillet pour rejoindre Faure Gnassingbé en 2005. Ce dernier l’a remercié en le nommant comme ministre de la Culture. Un poste où il ne s’est guère distingué comme la plupart de ses prédécesseurs et successeurs.
Parti sans envergure, toujours défait aux législatives surtout dans son fief de Vogan , le Nid pose la question du multipartisme au Togo qui a vu depuis 1992 la création de centaines de partis politiques. Actuellement, le Togo compte plus d’une centaine de partis politiques pour une population d’à peine 8 millions d’habitants.
M. Gabriel Sassouvi Dosseh prone le rassemblement tout en restant dans son micro-parti qui lui sert d’aller à la soupe. A quand la fin du micropartisme au Togo ?
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire