Le ministre togolais de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson, a effectué le 1er octobre une visite à la plage d’Aného pour constater les dégâts causés par une brutale avancée de l’érosion côtière. Le Ministre répond ainsi à l’appel alarmant lancé par le président de la délégation spéciale de la commune d’Aného, Patrice Ayayi Ayivi, et le préfet des Lacs, Joseph Akouété Edan, la veille lorsque dans la nuit du 29 au 30 septembre, de puissantes vagues avaient rongé la côte de 5 à 20 mètres, aussi bien derrière les bâtiments de la mairie que dans les quartiers riverains, en balayant certains épis de roche récemment mis en place.
Le ministre s’est inquiété de l’étendue des dégâts mais a tenté de rassurer les populations locales en promettant des mesures opportunes et urgentes pour la protection et la préservation de la côte. Il reconnaît qu’à certaines périodes de l’année, il y a des raz-de-marée, un système de va-et-vient qui fait que la mer ne peut être maîtrisée. L’ampleur des dégâts de ces jours sont exceptionnels et il y a lieu de consolider les épis posés en 1987 et de renforcer très rapidement les épis mis en place récemment.
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