Dans la nuit de vendredi à samedi, une incursion terroriste dans la préfecture du Kpendjal, plus précisément dans le village de Malgbangou, a fait huit morts, tous ces civils. Une énième attaque qui témoigne de l’exacerbation du phénomène djihadiste au nord-Togo, faisant des milliers de déplacés.
Selon des témoignages de villageois rapportés par RFI, les djihadistes sont entrés dans une concession et ont tué huit personnes. Les victimes sont la plupart des personnes déplacées fuyant les violences terroristes. Le propriétaire d’une maison qui abritait des déplacées d’un village voisin pour échapper à l’insécurité a été abattu ainsi que ses protégés.
C’est la deuxième attaque terroriste en deux semaines dans le village de Malgbangou. La première fois, les assaillants ont incendié des boutiques avant de disparaître dans la nature. Il ne se passe pas une semaine sans incident, signalent les villageois. Ce qui témoigne de la recrudescence des actes terroristes malgré le black-out des autorités togolaises sur la situation dans la préfecture du Kpendjal.
Les déplacés internes sont en constante augmentation. En conséquence, les activités champêtres connaissent des perturbations voire des abandons. .
Dans la nuit du 1er au 2 octobre dernier, une incursion terroriste, dans la localité de Fanworgou, avait fait également 19 morts dont 9 militaires et 10 civils. Les civils étaient des ouvriers de la société des BTP, Ebomaf.
Le groupe terroriste JNIM, une organisation militaire et terroriste, d’idéologie salafiste djihadiste, a réclamé l’essentiel des attaques au Togo.
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