Ancien militant du CAR passé avec armes et bagages à UNIR, l’ancien ministre Georges Aïdam est décédé ce matin à l’hôpital de Datcha, a appris le Temps de sources proches de la famille.Il avait 78 ans.
L’ancien ministre qui réside à Lomé s’est rendu à Atakpamé pour participer à une ridicule messe d’action de grâce pour soi-disant le renouvellement de la maire d’Atakpamé au poste de ministre.
Le ministre Georges Aïdam est décédé des suites d’une crise cardiaque à l’hôpital de Datcha sur le chemin de son transfert à Lomé. « Mais apparemment ils n’ont pas eu le temps de lui prodiguer le moindre soin à Datcha, la cause étant déjà entendue », a déclaré une source près du centre de santé de Datcha.
« La crise s’est produite ce matin à Atakpamé chez lui et comme les hôpitaux à l’intérieur manquent d’équipements, ils ont décidé de le transférer directement à Lomé sans passer par Atakpamé, c’est chemin faisant vers Datcha qu’ils se sont rendus compte qu’ils n’auraient pas le temps d’arriver à Lomé qu’ils ont voulu essayer de faire quelque chose à Datcha« , affirme un témoin.
Mort subite, mort suspecte?
Selon un proche de la famille surpris par le décès, le ministre Aïdam se portait comme un charme. « J‘ai reçu une vidéo de lui dansant au cours d’une fête qui a eu lieu il y a deux semaines, et il paraissait encore très jeune« , ajoute le témoin qui dit l’avoir perdu de vue il y a au moins 20 ans.
« Il y a une guerre féroce avec au moins 3 branches UNIR et c’est son écurie avec la fameuse maire-ministre qui a gagné la bataille donc ça ne crée pas que des amitiés« , conclut un militant d’UNIR joint par Le Temps à Atakpame.
Membre fondateur du CAR, député lors de la première législature 1994-1999, directeur de cabinet du premier ministre Yaovi Agboyibo, M. Aïdam a rejoint le parti au pouvoir en 2012, devenant son 2ème vice-président. Il a alors réussi à implanter UNIR à Atakpamé, une ville qui a pourtant subi le martyr lors de l’arrivée au pouvoir de Faure Gnassingbe en 2005. Des dizaines de personnes avaient été massacrées par la milice proche régime selon les rapports des organisations des droits de l’homme.
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