Le général Brice Olingui Nguema confirme officiellement sa deuxième épouse

Le trouple présidentiel (Photo de Gabonreview.com)

La charité bien ordonnée commence par soi-même, dit l’adage. Il faudrait ajouter : on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Le général gabonais vient de nous le montrer en confirmant officiellement sa deuxième épouse cachée.

En arrivant au pouvoir, le tombeur d’Ali Bongo Ondimba avait pris, parmi ses premières mesures, un décret autorisant les officiers supérieurs à l’accès à la polygamie. A raison : l’homme  était pressé de régler une situation familiale qu’il jugeait injuste, car il avait une deuxième femme cachée. Le code civil de 1972 reconnaît la polygamie comme conforme aux pratiques coutumières matrimoniales du Gabon. Mais le fait social est interdit aux gens d’armes, surtout aux officiers supérieurs.  Le 22 janvier 2024, le Conseil des ministres a approuvé le projet d’ordonnance visant à modifier le statut particulier des militaires, tel que le stipule la loi n° 18/2010 du 27 juillet 2010.

Si, de notoriété publique, la première dame est Zita Oligui Nguema, sa coépouse Anouchka Avome fait aussi partie désormais, des meubles

Le président sénégalais crée des épigones     

Par conséquent, Mme Anouchka Avome a pris ses marques au sein du nouveau pouvoir, dans les anciens bureaux de Mme Sylvia Bongo à la Sablière. Présente dans l’humanitaire, cette femme se faisait remarquer par les actions de sa fondation Dorcas.

Le général Olingui pourrait postuler à la fin de la transition dans deux ans, à la prochaine présidentielle pour un mandat de 7 ans.

On voit de plus en plus de chefs d’Etats africains afficher publiquement et sans complexe leur polygamie. Même si c’est un secret de polichinelle que les dirigeants africains ont plusieurs femmes, on se gardait de le clamer officiellement urbi et orbi.

Cependant l’arrivée du président sénégalais Diomaye  Faye Bassirou avec ses deux femmes lors de sa cérémonie d’investiture, attise les envies de briser tabous…inavoués.  

Seuls le roi Mswati III d’Eswatini et l’ex-président sud-africain Jacob Zuma avaient officiellement plusieurs épouses. Le roi swazi prend lui chaque année une nouvelle épouse parmi les jeunes vierges plantureuses de son pays pour garnir son hédonique harem. C’est le budget des Etats qui trinque.

A propos Komi Dovlovi 1067 Articles
Journaliste chroniqueur, Komi Dovlovi collabore au journal Le Temps depuis sa création en 1999. Il s'occupe de politique et d'actualité africaine. Son travail est axé sur la recherche et l'analyse, en conjonction avec les grands  développements au Togo et sur le continent.

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