Zimbabwe : Trois militantes de l’opposition remises en liberté

Joanna Mamombe, parlementaire zimbabwéenne

La justice zimbabwéenne a ordonné vendredi la remise en liberté conditionnelle d’une parlementaire et de deux militantes de l’opposition accusées d’avoir menti en affirmant avoir été enlevées et torturées par la police.

« Le juge leur a ordonné de payer chacune environ 175 dollars US et de se présenter trois fois par semaine au commissariat central de Harare », a annoncé à la presse une porte-parole de leur parti, Fadzai Mahere.

La députée Joanna Mamombe et deux autres membres du Mouvement pour un changement démocratique (MDC), Netsai Marova et Cecilia Chimbiri, avaient disparu le 13 mai à Harare lors d’une manifestation.

Retrouvées deux jours plus tard grièvement blessées en bordure d’une route des faubourgs de la capitale, elles accusent la police de les avoir arrêtées, frappées et torturées, ce que les forces de sécurité nient.

Une première fois poursuivies pour avoir participé à un rassemblement illégal, les trois femmes ont été à nouveau arrêtées au début du mois et inculpées cette fois de « fausses déclarations préjudiciables à l’Etat ». Le traitement judiciaire des trois militantes du MDC a suscité la vive réprobation des ONG de défense des droits humains, qui dénoncent régulièrement la répression du régime zimbabwéen contre ses opposants

Le Temps avec Afp

A propos Omaboe Akpovi 1101 Articles
Journaliste Reporter, 7 ans d'expérience. Couvre l'actualité nationale et les reportages sociaux, culturels, ainsi que les événements de la la société civile. Passionné de lecture et des médias sociaux.

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