Après 2010 et 2013, l’UJIT publie un nouveau rapport, baromètre des médias, une autoévaluation de l’environnement de la presse au Togo en 2017.
Le contenu de la troisième édition du Baromètre des médias africains, cas du Togo pour l’année 2017 a été dévoilé le 14 février dernier à Lomé. Ce document de 110 pages est le fruit d’une collaboration entre l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) et la représentation régionale de la fondation allemande Friedrich Ebert (FES).
Au contenu de cette nouvelle édition du BMA Togo 2017 il y a à observer aussi bien des avancées, des stagnations que des régressions, constats inquiétants pour la profession. En terme de stagnation, il est fait cas des médias togolais qui sont « restés peu viables économiquement, politisés dans l’ensemble». A propos des régressions, les constats sont inquiétants. Il est relevé « la dégradation de la liberté d’expression et le non respect des règles régissant la profession ».
Le baromètre en question est un document de référence et scientifique qui peint « le visage réel de la presse au Togo » et aide à se « rendre compte de comment se porte la presse dans notre pays », selon la secrétaire Générale de l’UJIT à l’occasion du lancement du rapport.
En marge de la cérémonie de lancement du BAT Togo 2017, un atelier a permis aux professionnels des médias de formuler des recommandations sur le cadre légal régissant les médias au Togo. Elles portent sur le souhait de réviser le nouveau code pénal qui punit les professionnels des médias, d’encourager un environnement favorable à l’exercice de de la liberté d’expression, de définir un mécanisme pour permettre aux médias le droit de la présomption d’innocence ainsi qu’au renforcement des capacités des professionnels des médias pour le respect des règles déontologiques. Ceci pourrait remonter des avancées dans la presse togolaise.
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire