Criminalité : Recrudescence des braquages à Anié

La préfecture de Anié et ses environs connaissent une insécurité grandissante ces derniers temps. Pour l’autorité locale, les peulhs nomades sont coupables.

Plusieurs entretiens et échanges regroupent régulièrement autorités locales, groupements paysans pour traiter des conflits nés des conditions de pratiques agricoles entre agriculteurs et éleveurs. Ceux-ci permettent d’aplanir les mésententes entre tous les acteurs.

Dans un échange récent entre le préfet de l’Anié et les chefs cantons, forces de sécurité, CVD et les communautés peulhes sédentaires sur le phénomène des braquages dans la préfecture, il a été question de déterminer et définir des stratégies pour lutter contre la montée de l’insécurité dans la préfecture. Les échanges ont permis à chacun de déplorer la recrudescence des cas de braquages qui ont été déjà enregistrés au cours de cette année surtout dans les cantons de Glitto, Atchinédji, Adogbénou et d’Oké, environs arborés envahis par des peuples nomades en période de transhumance.

Des statistiques il ressort que les cantons précités ont fait l’objet d’au moins deux braquages avec morts d’hommes. Outre ces braquages, un fait inquiétant est celui d’un jeune peulh disparu et qui a été retrouvé ligoté dans la brousse. Six braqueurs armés de fusils de chasse ont été aussi appréhendés. Des viols auraient été commis. Ces faits sont déjà suffisants pour susciter des appels et invitations de toutes parts aussi bien de la part des populations que de l’autorité et des forces de l’ordre et de sécurité mais surtout aux peulhs sédentaires. L’on prête des intentions malveillantes à certains peulhs transhumants qui arrivent nouvellement dans les localités et qui commettent des crimes au mépris des lois régissant leurs activités pastorales.

Par manque de communication entre ces nouveaux arrivants et la population rurale, il en résulte parfois des incompréhensions qui aboutissent à des incidents déplorés. La démarche appelle aux peulhs sédentaires à se faire recenser, ce qui permettra de les identifier repérer les peulhs nomades en transhumance.


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A propos Emilie ORONG 960 Articles
Emilie Orong est une passionnée de l'écriture. Elle a rejoint L'Equipe Le Temps en 2015. Couvre l'actualité nationale en tous genre et a un regard pointu sur l'actualité africaine.

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