Finance : La BIDC lance un emprunt obligataire de 50 milliards CFA sur le marché de l’UEMOA

La BIDC, la banque d’investissement de la CEDEAO, lance un emprunt obligataire par appel public l’épargne de 50 milliards CFA dans l’espace UEMOA couvrant une période dix ans, pour un taux d’intérêt de 6,10%.

L’emprunt couvre la période 2017-2027, et le prix de l’obligation est de 10.000 CFA. La souscription est ouverte aux personnes physiques et morales ressortissant des huit Etat de l’Union économique et  monétaire ouest-africaine (UEMOA). Elle prend fin le 2 juin prochain.

Cet emprunt, le quatrième du genre, « vise à financer les projets intéressants de l’union, notamment, dans les secteurs de l’énergie, industrie, hôtellerie, infrastructures etc. »

La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), est une institution financière internationale créée par les 15 Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest  (CEDEAO). La BIDC regroupe : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.

La Banque comprend deux guichets, dont l’un est destiné à la promotion du secteur privé, et l’autre au développement du secteur public. Son siège est à Lomé au Togo.

L’objectif essentiel de la BIDC est de contribuer à l’essor économique de l’Afrique de l’Ouest à travers le financement des projets publics et privés relevant des domaines du transport, de l’énergie, des télécommunications, de l’industrie, des services, de la réduction de la pauvreté, de l’environnement et des ressources naturelles


En savoir plus sur Le Temps

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

A propos Komi Dovlovi 1100 Articles
Journaliste chroniqueur, Komi Dovlovi collabore au journal Le Temps depuis sa création en 1999. Il s'occupe de politique et d'actualité africaine. Son travail est axé sur la recherche et l'analyse, en conjonction avec les grands  développements au Togo et sur le continent.

Laisser un commentaire