Afrique : Les investissements directs à l’étranger menacés par l’incertitude économique mondiale

Les ministres africains et des investisseurs directs à l’étranger  étaient réunis à Naïrobi pour trouver des solutions aux menaces des investissements directs à l’étranger en Afrique.

Les Investissements directs à l’étranger  désignent les investissements par lesquels des entités résidentes d’une économie acquièrent ou ont acquis un intérêt durable dans une entité résidente d’une économie étrangère. En Afrique, ces investissements étrangers et l’accès au financement sont nécessaire pour stimuler le développement et pour la construction des infrastructures. Le déficit en infrastructure est par exemple estimé à 900 milliards de dollars US pour  tout le continent.

Or tout ce financement est désormais menacé à cause de la baisse de l’activité sur le plan mondial en dépit d’une faible reprise de la croissance en Afrique.

 Lors d’une table ronde organisée à Nairobi le 10 mai dernier, les ministres de toute l’Afrique se sont réunis avec des investisseurs et des représentants du secteur privé afin de déterminer la meilleure façon d’aborder les obstacles en matière de risque de crédit et d’investissement, et de résoudre la problématique africaine.

Les participants à la table ronde considèrent l’événement comme opportun dans la mesure où il a lieu à un moment d’incertitude géopolitique qui, selon la Banque mondiale, pourrait conduire à « des coûts d’emprunt plus élevés ou des coupes des flux de capitaux vers les marchés émergents et frontière ».

Le forum d’une demi-journée, qui constitue la 4e table ronde consacrée aux risques politiques et de crédit en Afrique, s’est déroulé en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique.

Les investisseurs ne sont pas immunisés contre les événements politiques et sociaux qui ont lieu dans les régions émergentes telles que l’Afrique. En fait, en raison des gains réduits, les investisseurs se concentrent désormais sur d’autres facteurs que le simple chiffre d’affaires sur ces marchés.

Partenariat public privé

Pendant les années fastes des deux dernières décennies, l’Afrique a connu des taux de croissance du PIB sans précédent, mais la diminution des prix des matières premières a entraîné le ralentissement de la croissance de la région d’Afrique subsaharienne, qui a atteint un taux d’1,5 % en 2016. Selon les estimations de la Banque mondiale, les exportateurs de pétrole représentent la majeure partie du ralentissement économique en raison de leur contribution à hauteur de deux tiers de la production régionale.

Dans ce climat, il est plus impératif que jamais que les gouvernements africains se concentrent sur la diversité économique afin de soutenir la croissance tout en tenant compte des risques pour les investisseurs.

En tant qu’institution africaine respectée à l’international, l’Agence d’assurance de commerce africaine (ATI) offre la solution idéale, précisément parce que la société dispose de solides relations avec les gouvernements, et parce que ses évaluations des risques et ses solutions d’atténuation sont considérées comme crédibles par les investisseurs et financiers mondiaux.

Lorsque l’ACA est impliquée dans une transaction, les gouvernements sont en mesure d’assurer la sécurité des investisseurs et des fournisseurs contre toute une série de risques d’investissement.

Source : APO

 


En savoir plus sur Le Temps

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

A propos Komi Dovlovi 1148 Articles
Journaliste chroniqueur, Komi Dovlovi collabore au journal Le Temps depuis sa création en 1999. Il s'occupe de politique et d'actualité africaine. Son travail est axé sur la recherche et l'analyse, en conjonction avec les grands  développements au Togo et sur le continent.

Laisser un commentaire