Le Conseil des droits de l’homme a adopté ce 16 mars 2017 le rapport final de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Togo et invité le pays à entreprendre les réformes politiques.
Le Document final de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Togo est adopté ce 16 mars 2017 en plénière du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU lors de sa 34ème session à Genève après l’examen le 31 octobre 2016.
Sur les 195 recommandations formulées, 141 ont été acceptées, 26 l’ont été également mais considérées par le Togo comme déjà mises en œuvre ou en cours de l’être, et 28 recommandations notées ou rejetées, indique le Centre international de Conseil, de Recherche et d’expertise en droits de l’homme, un organisme togolais.
Le Togo a été félicité sur un plan global, mais le gouvernement, représenté par le garde des Sceaux Pius Kokouvi Agbetomey, a été épinglé sur le plan des réformes politiques et des droits humains.
Il est demandé au Togo d’accélérer la ratification du « Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, du Statut de Rome de la Cour pénale internationale et du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant établissant une procédure de présentation des communications »
De même, en matière de liberté de presse, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies exige du Togo la révision des dispositions du Code pénal prévoyant des peines de prison pour diffamation et publication de fausses informations.
Sur le plan politique, le Togo doit faire des avancées quant à l’adoption d’un projet de loi établissant des quotas pour les femmes aux postes électifs et administratifs. Il est surtout demandé l’organisation d’un référendum populaire sur la limitation du mandat présidentiel et la fixation des dates et du plan des élections locales.
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