La tension montre entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants depuis que ces derniers ont déclenché trois jours de grève.
Les deux parties se parlent maintenant par médias interposés, le ministre de la Fonction publique taxant les grévistes de hors-la-loi.
Alors que la dernière rencontre du 8 décembre a échoué et les élèves dans la rue voire l’école togolaise à la rue, le ministre Gilbert Bawara, de la Fonction, et son collègue de l’enseignement, le Professeur Komi Tchakpélé, taxent les syndicats d’enseignants d’être un “groupuscule” d’individus et des “hors-la-loi”.
Gilbert Bawara est coutumier du fait. Ce n’est pas la première fois qu’il attaque les syndicats en minimisant leur importance tout en essayant de négocier en douce avec eux.
Ce matin 15 décembre, le représentant des syndicats, Atsou Atcha demande au gouvernement de faire preuve de bon sens en trouvant une solution « idoine » à la crise « sans pression, ni intimidation ».
La grève se poursuivra
Réponse du berger à la bergère. Ce matin sur Radio Victoire, Atsou Atcha, porte-parole des quatre syndicats d’enseignants grévistes répond sèchement au ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara suite à son intervention sur la TVT hier soir : « Le mouvement de grève se poursuivra si la base des enseignants le décide ».
Atcha, regrette d’entendre le ministre Gilbert Bawara traiter tous les enseignants qui suivent le mouvement de grève sur toute l’étendue du territoire national de «groupe d’individus ».
Il rappelle l’échec des négociations la semaine dernière. « Ils ont discuté avec nous mais le problème à leur niveau, c’est de ne pas arriver à signer un document avec nous ; ce qui prouve que nous nous sommes entendus sur certains points ».
Les syndicats réclament une hausse conséquente des primes de logement et d’astreinte.
Le déroulement des classes est fortement perturbée depuis quelques semaines à cause des débrayages à répétition des enseignants. Les élèves exaspérés sortent dans la rue pour exiger la satisfaction des revendications des syndicats. Depuis mercredi, on constate l’arrêt des cours dans plusieurs établissement publics du l’ensemble du pays.
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