Une messe d’action de grâce a été célébrée le dimanche 16 août à l’Eglise Maria Auxiliadora de Gbényédji à Lomé pour marquer le bicentenaire de la naissance de St Jean Bosco proclamé «Père et maître de la jeunesse» en 1988 par le Pape Jean-Paul II.
Cette célébration eucharistique concélébrée par une quarantaine de prêtres et présidée par le Père Américo Chaquisse, Régional Afrique-Madagascar des Salésiens a été marquée par la 1ère profession religieuse de douze novice Salésiens de Don Bosco (SDB) et de quatre Filles de Marie Auxiliatrice (FMA).
Par cette profession, ces novices font acte de donation à la voie évangélique tracée par les constitutions salésiennes. Ils ont reçu chacun des constitutions, des croix et des médailles puis se sont engagés «à suivre Jésus Christ de plus près pour participer plus intimement à sa mission de salut dans l’Eglise».
Le célébrant s’est inspiré de l’évangile de St. Mathieu au chapitre 18, verset 1 à 10 pour exhorter les novices à suivre le pas de leur fondateur St Jean Bosco. Il a demandé à Dieu d’assister ses nouveaux missionnaires, de leur donner la sagesse et le courage pour que leur vocation soit réalisée pour le bonheur de son peuple.
Le curé de la paroisse Maria Auxiliadora de Gbényédji, Père Ferdinand Zigui a fait remarquer qu’il était opportun de célébrer Jean Bosco pour ses multiples actions d’évangélisation et humanitaire qu’il a menées à l’endroit de la jeunesse, indiquant que Jean Bosco a fondé plusieurs associations et mouvements laïcs. Le Père Zigui a précisé que depuis sa naissance à Turin en Italie, Jean Bosco s’est investi pour le bien-être des jeunes mal traités dans les industries de production.
Dans la province Afrique Francophone Occidentale (AFO), la famille Salésienne est présente au Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Sénégal et au Togo. Aujourd’hui, les salésiens sont plus de 1500 dans 138 pays et les FMA, 14000 dans 93 nations. Ils interviennent dans les écoles, les centres de jeunes, les paroisses et les établissements d’action sociale.
Au Togo, les premiers prêtres salésiens sont arrivés en 1982. Ils mènent des œuvres dans Lomé, Gbodjomé (Lacs), Kara et Cinkassé.
Avec Atop
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