Épreuve de force depuis hier soir à la CENI. Les procès-verbaux commencent à délivrer la vérité des urnes. Troublantes.
Dans la Binah, il y a plus de votants que d’inscrits. 1200 voix de différence. Comment cela est-il possible ? Cela sous-entend que 1200 autres personnes non-inscrites auraient voté ou tout simplement on serait en présence de bourrages d’urnes, une des nombreuses irrégularités dénoncées par le CAP 2015. Ces irrégularités auraient eu lieu surtout dans le Nord du pays.
Cette situation a donné lieu à l’opposition des représentants du CAP 2015 qui demandent un peu plus d’éclaircissement sur le cas de la CELI (Commission électorale locale indépendante) de la Binah.
Selon la loi, en présence d’un cas aussi grave, on devrait annuler purement et simplement le vote de la Binah.
Le général Siaka Sangaré de l’OIF, contrôleur de facto de l’élection a demandé au président de la CELI de venir s’expliquer.
Depuis ce matin, les travaux tardent à reprendre à la CENI à Lomé
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