Le Comité des Chefs de Services de Renseignement et de Sécurité (CCSRS) a tenu sa 6ème réunion consacrée à la sécurité dans l’espace CEDEAO, le 10 octobre à Lomé.
Cette réunion qui intervient après celle du Comité des Chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest (CCPAO) a regroupé des chefs des services de renseignement en vue de les amener à réfléchir sur les stratégies à mettre en œuvre pour juguler les défis d’insécurité notamment l’extrémisme religieux, le terrorisme, la piraterie dans le Golfe de Guinée, les trafics de drogue et des armes.
La réunion en question marquait, selon les responsable de l’organisation, la volonté des chefs d’Etats de la CEDEAO d’imprimer une nouvelle dimension à la lutte contre la criminalité transnationale organisée, en y associant tous les services essentiels en matière de renseignement et de sûreté des Etats. Il est préconisé que tout agent de sécurité, quel que soit le poste où il est préposé, se doive de s’investir dans le renseignement pour contribuer à la sécurité nationale.
« Le renseignement est un excellent outil de gouvernance à disposition des autorités de nos Etats. Il permet aux décideurs d’anticiper sur toutes situations préjudiciables à l’ordre public, à la paix, à la sécurité et à la stabilité des Etats », discourait le Colonel Yark Dameham, Ministre togolais de la sécurité qui, du fait exhortait ainsi tous les services traditionnels de sécurité et les services de renseignement à s’investir d’avantage dans la lutte contre le crime transnational organisé. Ce qui se passe ces dernières années au Mali appelle à une intelligentsia sécuritaire communautaire et les Etats membres sont appelés à continuer à manifester leur solidarité vis-à-vis de ce pays et à soutenir les efforts de stabilisation et de reconstruction du Mali. Au cours des dernières années, la piraterie a connu une forte progression en Afrique de l’Ouest, surpassant la côte somalienne qui était l’épicentre de la violence et des attaques pirates en haute mer.
Le Temps/Atop
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