Y a-t-il eu des voyageurs arrivés à l’aéroport de Lomé potentiellement contaminés par le virus Ebola ? Le gouvernement togolais le pense sérieusement. D’après un communiqué du ministère de la Santé, un passager, « un malade suspect », en provenance de Conakry et ayant transité par l’aéroport de Lomé « serait » décédé à Lagos le 25 juillet, des suites de la fièvre Ebola. Les autorités pensent que dans cette éventualité, des voyageurs arrivés par le même vol pourraient être également contaminés.
Une situation suffisamment inquiétante pour que le gouvernement prenne des mesures de prévention contre l’épidémie qui sévit actuellement en Guinée-Conakry, au Libéria et en Sierra-Léone.
Le ministère de la Santé a activé la Cellule de crise pour la gestion de la maladie à virus Ebola.
Des mesures techniques de suivi rapproché et quotidien des passagers arrivés et à Lomé par le même vol sont prises afin de parer à toute éventualité. Les différentes sous cellules de crises sont activées pour faire face à d’éventuelles situations.
En outre, le ministère de la santé informe la population et particulièrement les passagers ayant pris le même vol venant de la Sierra Leone le 20 juillet 2014 de veiller aux signes ci-après : Fièvre brusque due à l’un ou plusieurs des signes suivants : la diarrhée contenant du sang, les scelles noires, les urines avec sang, les crachats avec des traces de sang, les vomissements avec du sang, du sang qui coule du nez ou présence du sang à tout autre endroit du corps, indique le communiqué.
Le ministère invite en outre les populations à appeler un numéro vert, le 111, ou aller dans le centre de santé le plus proche, en cas d’apparition des symptômes.
Le gouvernement rappelle aux populations de suivre des mesures d’hygiènes et d’éviter la consommation de la viande de certains animaux vifs ou morts, savoir (agoutis, Chauve-Souris, singe, ras, etc.).
Début 2014, la Guinée, le Sierra-Leone et le Libéria sont le théâtre d’une épidémie d’Ebola, la plus meurtrière depuis la découverte des premiers cas en 1976. D’abord localisée dans le sud de la Guinée, notamment dans les préfectures de Gueckédou, Macenta et Kissidougou, l’épidémie se propage rapidement au Liberia puis dans un deuxième temps à la Sierra Leone. Au 19 juillet 2014, on dénombre 613 décès pour 982 cas de fièvre hémorragique dans ces 3 pays.
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