Symposium sur la sécurité environnementale dans le Golfe de Guinée

POLLUTIONUne quarantaine d’experts environnementaux, de cadres militaires, paramilitaires, marins et de gestionnaires d’espaces frontaliers du Bénin et du Togo prennent part du 22 au 25 juillet à Lomé à un symposium sur « la sécurité environnementale dans le Golfe de Guinée ».
Co-organisée par les ministères togolais et béninois en charge de l’environnement en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et AFRICOM, cette rencontre donnera lieu à des échanges pour la recherche de solutions aux multiples problèmes environnementaux auxquels sont confrontés les pays du Golfe de Guinée et poser le jalon d’une coopération régionale face aux défis de la sécurité environnementale dans la zone.
Il s’agit de discuter sur les conséquences de l’érosion côtière, la problématique de la gestion des eaux, le système d’information en matière de sécurité environnementale et l’implication des forces militaires et paramilitaires dans la gestion de l’environnement.
Ce symposium revêt une importance capitale pour le Togo et le Bénin du fait de leur position géographique dans une région où l’exploration et l’exploitation des minerais, la circulation des navires, en particulier des pétroliers, qui fréquentent les ports ou traversent les eaux côtières, s’accompagnent, d’un « risque de pollution du milieu » et se révèle déterminant pour une grande part de l’existence des populations. La riposte à la problématique et aux diverses menaces devrait être appropriée à travers une bonne gouvernance maritime au niveau national et une coopération sous régionale, régionale et internationale. Les menaces à la sécurité environnementale ne connaissent pas de frontières et émanent de plusieurs sources et acteurs, d’où la nécessité de dresser un état des lieux des différents défis à relever. C’est l’occasion de poser les jalons d’un cadre de coopération régionale en matière de sécurité environnementale pour anticiper sur les problèmes de développement économique et de paix.
Les experts des deux Etats révèlent que l’état de dégradation de l’environnement dans le Golfe de Guinée se traduit par la destruction des habitats biologiques et la déforestation, la surexploitation des plans d’eau, la pollution marine due aux dépôts anarchiques d’ordures ménagères sur les berges et dans les plans d’eau, les mauvaises pratiques culturales et l’occupation de la zone côtière. D’autres études montrent qu’il persiste d’autres menaces liées au rejet dans la mer ou dans la lagune des eaux usées des unités industrielles, l’érosion côtière, le rejet accidentel en mer du pétrole brut par les bateaux, la pollution marine transfrontalière. La plus importante pollution marine transfrontalière aujourd’hui est l’exemple du déversement des eaux malsaines de l’usine de phosphate de Kpémé à la frontière Togo-Bénin.
Le Temps/Atop


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A propos Colombo KPAKPABIA 1061 Articles
Colombo Kpakpabia est Directeur de publication du journal Le Temps. Il capitalise plus de 25 ans d'expérience dans la presse écrite et audiovisuelle. Colombo axe son travail sur la recherche et l'efficacité. Contact Email: [email protected]

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