Une plate-forme pour évaluer les risques des « externalités négatives des sols cultivés en milieu périurbain »

Une plate forme d’innovation et de communication sur les externalités négatives de l’intensification des sols cultivés en milieu périurbain a été mise en place au cours d’un atelier le jeudi 22 mai à Kara. Cette plate forme s’inscrit dans la mise en place d’un réseau afférent au projet « Externalités négatives de l’intensification des sols cultivés en milieu périurbain : méthodes et outils d’évaluation et pratiques alternatives ». Ce projet piloté par le Laboratoire d’Assainissement, Sciences de l’Eau et Environnement (LASEE) de la Faculté des Sciences et Techniques (FaST), est exécuté au Burkina-Faso, au Congo, au Sénégal et au Togo. Il est financé par le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le développement Agricole (CORAF).

Par ce projet, la Faculté des Sciences et Techniques (FaST) avec la société civile et les services techniques d’agriculture et d’assainissement, vont former des producteurs agricoles sur les bonnes pratiques ainsi que des acteurs de la filière déchets servant à la production des intrants puis vulgariser des méthodologies et des résultats obtenus. Cette plate forme se veut un cadre d’échange, d’information et de recherche de solutions alternatives aux usages intensifs des fertilisants organiques et minéraux. Elle permettra de mettre au point des systèmes durables pour le développement de l’agriculture urbaine et périurbaine ; de préserver le capital sol utilisé dans ces zones pour la production agricole. Il sera aussi question d’analyser et évaluer les risques de contamination biologiques et abiotiques des parcelles et sols ainsi que des produits agricoles par les intrants organiques ou minéraux.

Le doyen de la FaST, Gnon Baba a invité chaque partie prenante à s’investir pour apporter sa contribution dans l’assainissement urbain, dans la recherche de la sécurité sanitaire de l’eau et des aliments. L’engagement de l’Université de Kara dans ce projet est l’expression de sa volonté à intervenir davantage dans le champ économique et social du pays.

ATOP/AYH/TT


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A propos Emilie ORONG 960 Articles
Emilie Orong est une passionnée de l'écriture. Elle a rejoint L'Equipe Le Temps en 2015. Couvre l'actualité nationale en tous genre et a un regard pointu sur l'actualité africaine.

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