Le Togo introduit le vaccin antipaludique sur le territoire

C’est par une cérémonie présidée par le Ministre de la santé que le Togo a acté l’introduction du vaccin contre le paludisme sur le territoire. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Pr Tchin Darré a procédé pour valider officiellement l’introduction de ce vaccin dans le Programme élargi de vaccination (PEV) de routine, le jeudi 4 septembre à Sokodé.

Les partenaires du Togo dans le secteur dont l’OMS, l’UNICEF et GAVI y ont participé au lancement.

L’introduction du vaccin antipaludique pour les enfants de moins d’un an est effective au Togo depuis le 1er septembre 2025 afin de renforcer la protection des enfants contre cette maladie qui tue beaucoup d’entre eux surtout ceux moins de 5 ans.
Ce vaccin sera administré en quatre doses dont les trois premières à partir de 5 mois d’âge jusqu’à 7 mois, puis la 4ème à 15 mois. 270.000 nourrissons seront ciblés, chaque année, dans les six régions sanitaires du pays, afin de protéger cette frange de la population

Cette introduction, réalisée simultanément sur tout le territoire national, est envisagée comme une opportunité pour renforcer davantage le PEV. Il est espéré l’atteinte des couvertures vaccinales d’au moins 80 et 70% respectivement pour la 1ère et 4ème dose. Les autres objectifs concernent la détection et gestion des cas de rumeurs ainsi que la prévention des crises. Le vaccin antipaludique va être administré au même moment que les autres vaccins du PEV et avec les autres interventions de santé.
Par ce lancement, c’est un appel à la croissance des efforts pour l’acquisition des outils additionnels et innovants, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé pour intégrer le vaccin antipaludique R21/Matrix-M dans le calendrier vaccinal national. Le Ministre de la santé a profité pour demander aux parents de faire vacciner leurs enfants à partir de 5 mois d’âge pour les protéger contre cette maladie.

Le vaccin contre le palu a déjà fait ses preuves dans les pays où il est expérimenté, depuis 2019, en rapport avec la protection à plus de 75 % contre les formes graves du paludisme. Elle a rappelé que l’atteinte d’une bonne couverture vaccinale dépendra de l’adhésion de tous à l’adoption des comportements favorables à la vaccination.