La journaliste Dorothée Broohm est décédée le 23 octobre 2024 à Lomé, à l’âge de 58 ans. Entrée à Togo-Presse en 1992, elle était l’une des rares plumes de la corporation à s’intéresser régulièrement à la culture, une rubrique parente pauvre de la presse togolaise.
La nouvelle est tombée comme un couperet dans la soirée et s‘est répandue comme une trainée de poudre dans un monde des acteurs culturels stupéfiés. Dorothée Broohm est morte. Elle était l’une des rares journalistes de Togo-Presse, le quotidien d’Etat, à s’intéresser à la culture. Bon an mal, ses articles étaient publiés pleine page ou demi-page les mercredis. Dorothée Broohm était d’une rare assiduité, presque présente sur tous les événements culturels.
Dans un pays où la presse culturelle est inexistante, sa couverture médiatique est des plus recherchées. C’est donc sans surprise que les réactions se déclinent en vibrants hommages et remerciements.
«Aussi loin que je m’en souvienne, on la voyait toujours en train de couvrir les manifestations culturelles. Depuis les années 80. Signature remarquable, elle a couvert nos débuts, ADIEU DOROTHÉE BROOHM, ma « Dame d’Agbodrafo », écrit sur Facebook, l’écrivain Kangni Alem.
Idem sur Facebook par l’une des plus jeunes artistes du monde culturel togolais, la réalisatrice Anita Afantchao. «C’est l’un des soutiens infaillible de Emergence Films Festival. Nous l’avons perdue hier alors que je lui écrivais seulement quelques jours plus tôt. Dors en paix dada Dorothée Broohm».
Le Goethe Institut de Lomé souligne « une journaliste culturelle exceptionnelle qui a couvert les différentes activités du Goethe-Institut Togo depuis de nombreuses années« . « Son dévouement, sa passion et son professionnalisme ont toujours été une source d’inspiration pour nous« , indique le centre culturel allemand.
Le constat est frappant : il s’agit d’une immense perte pour le journalisme culturel togolais.
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