Au Ghana, le député Ras Mubarak du NDC exige de la transparence du gouvernement sur l’acquisition d’AirtelTigo. Il déplore la gestion de cette opération par l’Etat.
Le député du Congrès démocratique national (NDC) et représentant de son parti politique au sein de la Commission parlementaire des communications du Ghana, Ras Mubarak a exhorté le gouvernement à divulguer au Parlement toutes les informations en sa possession sur son accord avec le groupe télécoms indien Bharti Airtel pour l’acquisition d’AirtelTigo. Dans plusieurs journaux où il s’est exprimé depuis le 28 octobre 2020, il n’a pas manqué de qualifier cette acquisition de « mauvaise affaire ».
Dans un entretien accordé au site Business24, le député a encore exprimé sa déception, du fait que la transaction en question a été divulguée pour la première fois par Bharti Airtel, l’un des deux principaux actionnaires d’AirtelTigo basé en Inde. « Je trouve inacceptable que mon propre gouvernement ait conclu un tel accord pour utiliser l’argent du contribuable, pour acquérir 100% des parts d’AirtelTigo, et qu’il n’ait pas eu la courtoisie d’informer le peuple du Ghana sur la question, sa raison et combien d’argent est engagé », a-t-il affirmé.
Réagissant après la sortie de Bharti Airtel, la ministre des Communications, Ursula Owusu-Ekuful, justifiant la décision du gouvernement d’acquérir AirtelTigo, avait déclaré qu’il « avait conclu cet accord pour garantir la sauvegarde de milliers d’emplois ghanéens ». Mais Ras Mubarak trouve inquiétant le fait que le gouvernement tente de devenir un acteur de l’industrie des télécommunications, alors qu’il est déjà un organisme de réglementation par le biais de l’Autorité nationale des communications (NCA).
avec ECOFIN
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