4 nouveaux cas positifs dans les dernières 24 heures, ce qui porte le total des cas confirmés à 34, avec toutefois le constat de 10 cas guéris.
Les nouveaux cas sont pour l’essentiel des personnes d’origine étrangère mais résidant au Togo. Un Tchadien de 41 ans, résident à Lomé et rentré du Tchad le 19 mars ; un homme de 28 ans, Sénégalais résidant à Lomé, revenu de Dubaï le 23 mars ; un homme de 31 ans, Sénégalais résidant à Lomé, revenu de Dubaï le 23 mars, et un Togolais de 30 ans, résidant dans la commune d’Agoè.
Sur les 34 cas, on enregistre 1 décès et surtout 7 guérisons et ne constituent plus un danger pour la communauté ; ce qui laisse néanmoins de l’espoir.
Le Togo n’est qu’au début de l’épidémie, on attend dans les tout prochains jours une augmentation exponentielle des cas positifs.
Le personnel soignant du CHR de Dapaong pour de meilleures conditions de travail
Le personnel soignant du CHR de Dapaong, plus grand centre hospitalier dans la Région de la Savane a tenu ce matin avec le préfet une réunion pour protester contre l’absence d’équipements dans le centre de soins dédié. Il exige en retour de meilleurs conditions de travail.
“Il y a eu une réunion du personnel ce matin pour demander plus de moyens en équipements de protections pour le personnel en vue de faire face à la pandémie du COVID-19 avec déjà un cas positif dans le Centre”, indique le Synphot.
Le Préfet de Tône, le maire de la Commune de Tône 1, le directeur régional de la Santé, l’administration du CHR Dapaong, les membres de la Commission Médicale Consultative – CMC et les Délégués du Personnel/Syndical ont participé à cette réunion pour faire l’état des lieux des dispositions mis en place pour la prise en charge des cas du COVID-19.
Cette réunion fait suite à la découverte d’un cas positif à Mango et transféré ce week-end au CHR de Dapaong. Il s’agit d’une dame, la soixantaine, qui a fait le voyage de Lomé et d’Accra dans le cadre d’un mariage. Elle a été en contact avec 21 personnes à Mango.
Le système sanitaire à l’intérieur du pays est encore plus faible que celui de Lomé, et on peut craindre une désertion du personnel soignant pendant ces moments cruciaux à cause des risques de contamination.
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