Fait divers: Pour pouvoir avoir accès aux terrains familiaux, un homme décapite son père

Un drame familial s’est produit dans la nuit du 25 au 26 octobre dernier  à Logowome, préfecture du Bas-Mono. Ablam Y., 32 ans, a décapité son père, Amenti Y. à la suite d’un différend portant sur la cession ou le partage des terrains de la famille. Le corps sans vie du père, 63 ans, a été retrouvé dans sa chambre dans la matinée du samedi 26 octobre.

La gendarmerie  de Masseda a interpellé Ablam Y. qui a avoué le crime.

Ablam est d’une fratrie de 9 enfants. Père de famille, il veut se reconstruire après une vie aventureuse avec diverses fortunes. Selon les témoignages, le présumé parricide aurait appris la menuiserie à Abidjan (Côte d’Ivoire) sans succès. Puis, il  tente une aventure infructueuse à Cotonou, d’où il serait revenu nanti d’une formation de boulanger. Ablam aurait aimé disposer d’un peu d’argent par la vente des terres familiales en vue de bâtir un atelier. Mais il se heurte à l’incompréhension de son père.

Trois jours avant le drame,  Ablam aurait réitéré sa demande à son père Face au refus du paternel, il aurait mis en exécution le plan de le faire disparaître.

« Il est revenu vendredi nuit et est resté en embuscade. La nuit profonde, son père qui vit seul, est sorti uriner. C’est de là, qu’il l’a assommé. Il est revenu tôt le matin et constate qu’il est encore en vie. Il a décidé de l’achever pour disposer des terrains. Pourtant, ils sont neuf enfants pour leur père », relate un témoin rapporté par le journal Le Correcteur.

Les problèmes de terrain sont souvent récurrents au Togo et finissent parfois de façon dramatique.


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A propos Komi Dovlovi 1122 Articles
Journaliste chroniqueur, Komi Dovlovi collabore au journal Le Temps depuis sa création en 1999. Il s'occupe de politique et d'actualité africaine. Son travail est axé sur la recherche et l'analyse, en conjonction avec les grands  développements au Togo et sur le continent.

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