Pour remporter la bataille contre les fonctionnaires « fantômes », qui alourdissent la masse salariale de la fonction publique et font perdre à l’Etat plusieurs millions USD par an, le gouvernement du Zimbabwe a fait le choix de la biométrie. Les agents du service public ont jusqu’au 30 septembre 2019 pour se faire identifier. Dans le cas contraire, ils ne pourront pas percevoir leur salaire.
Le président de la Commission de la fonction publique, a déclaré que le projet d’identification biométrique des fonctionnaires est mené avec le soutien technique de la Banque mondiale.
Une fois la phase d’identification biométrique achevée, la seconde phase de ce combat sera mise en oeuvre. Elle se déroulera du 1er octobre au 31 décembre 2019, portera sur la confrontation des informations biométriques enregistrées avec celles du Bureau du service des salaires (SSB).
Une troisième phase suivra, au cours de laquelle, les données récoltées dans la base nationale de données biométriques seront validées par un fournisseur de services indépendant, qui garantira qu’un salaire est bien attribué à un seul fonctionnaire existant et en fonction. Après la validation des données et les contrôles d’intégrité du système, ce dernier sera mis en service au début 2020.
Le Temps avec Ecofin
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