L’ex-ministre Modeste Bahati Lukwebo a maintenu jeudi sa candidature à la présidence du Sénat en République démocratique du Congo après son exclusion des rangs de la majorité parlementaire fidèle à l’ancien président Joseph Kabila, en dénonçant « des méthodes staliniennes ».
« Nous irons jusqu’au bout par la volonté de la base, jusqu’à conquérir le perchoir du Sénat », a-t-il déclaré. « Les méthodes staliniennes, il faut y mettre fin ».
Sa candidature face au candidat de M. Kabila, le ministre sortant de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, lui a valu mardi une « suspension pour une durée indéterminée » des rangs du Front commun pour le Congo (FCC) pro-Kabila, majoritaire dans les deux chambres.
M. Bahati est à la tête de l’Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC-A), deuxième force du FCC qui revendique 44 députés et 11 sénateurs.
Le frondeur estime que l’AFDC-A représente désormais une troisième force au sein de la majorité, entre le FCC de M. Kabila et la coalition du président Félix Tshisekedi (Cach). « À trois, nous allons former le gouvernement », a-t-il conclu. Une dizaine d’élus de l’AFDC-A lui ont tourné le dos, soutenant le candidat proposé par M. Kabila au perchoir du Sénat.
Le Temps avec AFP
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